Comment Eduservices développe l’employabilité des BTS AG PME-PMI grâce au Web Access

Quels progiciels utilisez-vous dans le cadre du BTS Assistant de Gestion ?

Au moment de la réforme du BTS Assistant de Gestion, il y a une dizaine d’années, nous avons adopté les Progiciels de Gestion Intégrés (PGI) de Cegid. La découverte des PGI, par les étudiants, était devenue une obligation pédagogique : celui de Cegid apparaissait très intéressant, en raison de sa réputation et de son utilisation fréquente en entreprise. Notre objectif était de donner les meilleures chances d’employabilité aux élèves, d’une part, et d’être proches des enseignements donnés par les établissements publics, d’autre part. Le PGI de Cegid répondait à ces exigences.

Aujourd’hui, nous utilisons Yourcegid Version 9, en Web Access. Cette solution regroupe notamment la Gestion Commerciale, la Gestion Comptable, la Gestion des Immobilisations, et la Gestion RH.

Comment les étudiants et les enseignants ont-ils pris en main ce PGI ?

En premier lieu, les enseignants ont dû paramétrer le PGI, la tâche principale étant de créer les comptes d’une société fictive (clients, fournisseurs, articles, etc.). Nous avons ainsi paramétré la partie comptable, minimum requis pour lancer les différentes applications. Cette base d’informations s’est progressivement étoffée et les étudiants ont pu ainsi utiliser les modules applicatifs de façon réaliste, comme ils le feraient avec une «vraie» société.

Comment les étudiants de 1ère et de 2ème année travaillent-ils ?

En utilisant le PGI, nos étudiants découvrent les flux d’information qui circulent d’une application à l’autre, l’enrichissement de la base de données, etc. L’objectif qui leur est fixé est de mieux connaître la chaîne des achats et celle des ventes.

En 1ère année de ce BTS, nos étudiants font leurs premières armes sur le PGI à partir du mois de mai. Il s’agit d’une simple découverte des applications : se connecter, ouvrir les applicatifs, s’orienter dans une interface d’application, naviguer d’une application à l’autre, etc. Au total, ils consacrent 5 à 6 heures à cette initiation. Ensuite, en juin, pendant 2 sessions de 2 jours, ils abordent les aspects comptables du logiciel.

En 2ème année, chaque semaine, les élèves ouvrent les applications et font des exercices. Ces mises en pratique, d’environ 1 heure et pendant 25 semaines, concernent la Comptabilité, la Relation Client, la Gestion Commerciale, etc.

Quel usage les étudiants font-ils du Web Access ?

En 1ère année, nous les aidons à installer les applications sur leur PC personnel, à partir du web. C’est surtout en 2ème année que les connexions depuis le domicile sont exploitées. Les étudiants travaillent alors sur des études de cas très ponctuelles (mettre à jour le taux de TVA, par exemple), et ils essaient surtout de bien s’orienter vers les fonctions pertinentes pour atteindre un objectif donné.

Dans un 2ème temps, en cours, nous vérifions collectivement que les orientations prises étaient les bonnes ou les plus efficientes. Je ne dispose pas d’un chiffrage précis, mais j’estime que ce travail à domicile hebdomadaire s’effectue par sessions de 15 à 30 minutes.

Quels sont les avantages du Web Access pour les étudiants ?

En tant qu’enseignante, je constate qu’il y a un avant et un après le Web Access. Quand nous avons adopté cette solution, il y a 2 ans, nos étudiants avaient plus de mal à maîtriser le PGI, dans la mesure où ils ne pouvaient l’utiliser qu’à l’école, pendant des sessions relativement courtes. Or, en fin d’année, ils sont interrogés sur le PGI, et nous constatons qu’ils ont désormais une plus grande aisance. Cela nous confirme que l’usage fait au domicile, même s’il n’est pas forcément très quantitatif, a une grande importance.

Par ailleurs, il n’est pas évident de savoir quel niveau d’entraide les étudiants s’apportent pendant les sessions à domicile. Mais en classe, nous constatons qu’ils se portent fréquemment assistance, et que les étudiants qui travaillent sur Cegid dans le cadre de leur stage en entreprise ont un rôle moteur. Parfois, ils n’ont pas besoin que nous, enseignants, nous intervenions pour apporter les solutions !

En tant qu’enseignants, comment préparez-vous les cours sur PGI ?

Au départ, nous avons donc créé cette base de documents d’une entreprise fictive, ce qui a constitué une sorte d’investissement de temps. Désormais, chaque année, il nous suffit de la dupliquer et de changer les dates d’activité.

Au fil des semaines, nous enrichissons cette base et, d’une certaine manière, nous racontons l’histoire de cette entreprise aux étudiants de 1ère année : l’arrivée d’un nouveau client, d’un nouveau produit, une commande ou une réclamation à gérer, etc.

Pour les 2ème année, nous sommes plutôt orientés vers la réussite aux examens et l’employabilité des étudiants. Nous partons donc des exercices rencontrés dans les examens, pendant les années précédentes, et nous les adaptons à notre entreprise fictive avant de les présenter aux étudiants. Ils sont ainsi placés devant des cas réalistes, du point de vue des entreprises, et pertinents, du point de vue des examens. Nous cherchons à leur apporter une approche terrain, concrète et professionnelle, en nous basant ainsi sur des sujets d’examen.

Quel bilan faites-vous de l’usage pédagogique de ces PGI en Web Access ?

A la fin de leur apprentissage de 2ème année, nos étudiants voient très bien ce qu’est un PGI et quels sont ses rôles opérationnels dans l’entreprise. Au début, il n’est pas rare qu’ils éprouvent des difficultés à en percevoir la structure et l’intérêt : ces logiciels sont très structurés, comportent de très nombreuses options, et leur semblent assez peu intuitifs.

Mais ensuite, sur le marché du travail, ils sont capables d’utiliser n’importe quel PGI, et pas seulement ceux de Cegid. Ce qui s’explique par le fait qu’ils ont assimilé les principes généraux, la logique intrinsèque, au-delà d’une simple maîtrise de l’interface. Au final, la compréhension d’un PGI leur permet aussi de mieux comprendre la structure et la logique d’une entreprise.

Du point de vue de l’employabilité, l’utilisation pédagogique de PGI me semble incontournable. Je suis également persuadée que la simple mention d’un PGI référent dans leur CV permet à certains étudiants de faire la différence au moment d’une embauche. La logique des PGI n’est pas encore entrée dans toutes les entreprises, mais certaines d’entre-elles la découvrent grâce à un de nos apprenants ou nouvelle recrue. Ce qui donne beaucoup d’importance et de valeur à nos étudiants !

Christophe Castro pour Cegid Education

Eduservices en bref :

Eduservices est l’un des principaux acteurs français de l’éducation supérieure privée. Il propose essentiellement des cursus post-bac de 2 à 5 ans, formant aux métiers du commerce, de la gestion, de la communication, du management, de l’hospitalité (tourisme-hôtellerie-loisirs), et des soins à la personne. Eduservices possède 44 établissements, regroupés sous 6 enseignes nationales (Ecole Internationale Tunon, Ipac Bachelor Factory, ISCOM, MyDigitalSchool, MBway, Pigier) et 6 leaders régionaux (AFTEC, Cap Vers, ESICAD, ESPL, IPAC, Plus Values ISIFA).